blog cours de theatre

Il s'agit ci-dessous de lister les indications de mise en scène établies au 19 avril, qui constituent la base de travail pour la suite des répétitions d'Intermezzo, :

• Le Contrôleur, à jardin, frappe, Isabelle vient ouvrir.
• Le Contrôleur entre les yeux fermés, volte large pour se retrouver face public sur "Laissez moi les goûter l'une après l'autre"
• Petit saut de surprise du Contrôleur sur "Cher monsieur Le Contrôleur" avec diagonale avant-scène cour sur "Vous n'êtes pas dans votre chambre".
• Elan vers le secrétaire à jardin, en parler après l'avoir touché. Sensualité du pied et du coffre, comme une jambe.
• Temps après "à moi, tu souris"
• Verre à liqueur, à reposer.
• "Si elle voit les fantômes..."envolée.
• "Moi aussi, et j'en suis touchée", Isabelle tient le pendrillon, comme une invitation à sortir, et le relâche, désarmée sur "Soyons sérieux"
• "Ah ! Vous voici", Le Contrôleur ouvre les yeux sur Isabelle
• Avant "vous vous êtes fait très beau pour parler de vous", Isabelle remarque que Le Contrôleur est sur son 31
• Silence après "Ou ne me répondez jamais..." où Le Contrôleur semble conclure que l'entrevue a échoué et part. Demi-sortie
• "J'ai choisi ce moment...", ton digne qui va jusqu'à l'affirmation de la capacité à proposer une alternative crédible au spectre pour Isabelle.
• "Ce spectre..." Départ d'Isabelle, à qui la tournure de ce discours déplaît, vers jardin.
• "Voyons", énervée.
• "mais sûrement", affirmatif.
• "Avec moi ?", avancée mode badin vers Isabelle.
• "Vous ne me comprenez pas ?" Compréhension progressive d'Isabelle, avec balayage sol du regard, ramassage du chapeau -de fonctionnaire- qu'elle va poser sur sa tête en signe d'avancée vers l'univers du contrôleur.
• "Voila !" scelle leur communion en lui donnant la canne.
• "La contradiction entre la vie et la mort..." avancée en diagonale d'Isabelle vers avant-scène jardin, en construisant son raisonnement.
• "En fruits mensuels", Eden
• "D'imagination ? " première rupture.
• "Mille si vous voulez", avancée des deux personnages l'un vers l'autre, Le contrôleur s'assoie pour raconter :
• "Le Contrôleur : Chaque soir , quand le soleil se couche et que je reviens de ma tournée , il me suffit d'habiller le paysage avec le vocabulaire des contrôleurs du moyen âge , de compter soudain les routes en lieues , (se redresse) les arbres en pieds, les prés en arpents, jusqu'aux vers luisants en pouces (amusement) pour que les fumées et les brouillards montant des tours et des toits fassent de la ville (se lever progressivement, exhalté) une de ces bourgades que l'on pillait sous les guerres de Religion, et que je me sente l'âme d'un reître ou d'un lansquenet ! (cavalier puis fantassin à jouer)
• "Laissez moi achever..." Isabelle se lève aussi, tous deux les yeux dans les étoiles, bras levés
• Le Contrôleur : "Et c'est ainsi que le lyrisme de la vie de fonctionnaire n'a d'égal que son imprévu…" Une sorte de conclusion amoureuse, bras autour des épaules et le regard vers le ciel étoilé, suivie d'une seconde rupture d'Isabelle qui s'éloigne vers jardin mais reste ouverte "c'est ce que j'adore par dessus tout"
• "Un imprévu de qualité rare..." Le contrôleur se rapproche et vient se placer dans son dos
• "Gap" balcon cours et "Bressuire", balcon jardin, envolées avec gestes coordonés des deux personnages, qui sont là sur la même longueur d'onde.
• "au sommet de la pyramide", apothéose en régie, bras au ciel
• "C'est vous qui l'avez dit", les bras s'écartent, regard sur la nuque d'Isabelle.
• "Belleville", prend la main d'Isabelle et l'entraîne vers le balcon cours.
• "Vaugirard", même jeu à jardin.
• "Dans mes yeux ?", promenade main dans la main dans le public
• "Alors je n'hésite plus" course vers la porte à jardin, la fenêtre à cours et le tablier de cheminée également. Isabelle est positionnée en avant-scène cours pour l'entrée du spectre.