Le comique
Dans la rubrique "les mots", quelques réflexions sur le comique.
A lire, ce dossier thématique sur le comique.
DOSSIER THÉMATIQUE
LE COMIQUE
Le comique semble ne pas avoir de limites identifiables et ne se laisse appréhender
que par le croisement de nombreuses définitions. Le comique est-il dans le nom, dans
l’adjectif ? Doit-on le circonscrire grâce à ses contraires, le sérieux, le tragique ou le
pathétique ? Le comique est-il spécifiquement théâtral ? Est-il un genre, un registre,
un effet ? Est-il nécessairement toujours littéraire ? Se manifeste-t-il nécessairement
par les mots, les gestes, les situations ou le caractère ou les moeurs d’un personnage ?
Se manifeste-t-il par des procédés d’écriture particuliers qu’il ne partagerait avec aucun
autre registre ? Le choix de ces procédés dépend-il de la situation d’énonciation ?
Est-il toujours physiologiquement associé au rire, au sourire ? Le comique a-t-il une
histoire, faite des variations de ce que l’on trouve comique, mais aussi des sens qu’on a
pu attribuer à ce mot ? Si le comique est perturbation, il invite toujours à une réflexion,
à commencer sur lui-même.
Étymologiquement le comique est lié au théâtre, il est d’abord l’adjectif qui désigne
ce qui a trait à l’art des comédiens, comme le rappelle le titre de la méta-théatrale
Illusion comiquede Corneille. En effet, ce titre ne renvoie pas au riremais à l’illusion
dramatique, et se fonde de celle-ci (un père croit voir son fils mourir en réalité alors
que ce dernier joue une tragédie) faire un éloge du théâtre dont l’argument principal
est la puissance de son effet. Mais le comique terme de théâtre, a également été depuis
l’origine le revers du tragique, la comédie le revers de la tragédie, tant leurs deux visées,
le rire et les larmes, paraissent opposées. Les deux visages du théâtre s’opposent
aussi par leurs tonalités, la légère contre la sérieuse, par les groupes sociaux qu’elles
représentent – les sphères du pouvoir, celles d’une intimité bourgeoise urbaine -,
par l’époque – antique et contemporaine - dans laquelle ils s’ancrent.
Le comique
« MOI QUI POURRAIS MORDRE, JE RIS. » HUGO
« Tout contribuait à rendre cette scène tristement
comique. »
BALZAC, Eugénie Grandet
Le comique est donc indissociable d’une histoire lexicale, qui le lie à
une histoire théâtrale. Est d’abord comique ce que l’on voit sur la
scène, plus tard ce qui suscite le rire. Cette théâtralité du comique
renvoie à un point essentiel de sa définition : le comique concerne
d’abord le regard, le regard d’un tiers sur ce qui se constitue sous ses
yeux comme un spectacle – le mot « théâtre » signifie « le lieu où l’on
voit » - spectacle dont on a nettement conscience qu’il n’est qu’une
réalité dédoublée. Il est ensuite essentiellement affaire de langage,
d’un langage là aussi dédoublé par rapport au langage du réel, dont
il est certes une imitation apparemment fidèle, mais dont il laisse
apparaître ostensiblement les accidents divers. Il est enfin le lieu du
rire du corps.
« Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! /
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! »
BAUDELAIRE, « L’albatros »
En effet, le comique est indissociablement lié au corps. D’abord parce
qu’il est une manifestation du corps, une manifestation irrépressible
du corps, pour reprendre les mots du neurophysiologiste Henri
Rubinstein « la volonté ne peut quasiment pas arrêter le rire »1. Le rire
ne se contrôle pas. Et sans doute pour cela que le comique se marie si
bien avec la brièveté du poème, de la nouvelle, de la pointe ou de
l’échange cinglant. Chaplin observait qu’on ne pouvait rire sans
discontinuer et que ses films alternaient par nécessité les séquences
drôles et émouvantes. Le corps a longtemps été réputé déformé par le
rire, ce qui en a accentué la mauvaise réputation. Mais le comique a
aussi trait au corps parce que c’est d’abord le corps des autres qui nous
fait rire. Pour reprendre la subdivision traditionnelle des comiques, il
existe un comique du difforme (comique de forme, la caricature), un
comique du geste, dont la grammaire repose exclusivement sur les
usages du corps. La commedia dell’arte, le cinéma burlesque sont les
manifestations les plus claires de cette prééminence du corps dans le
comique. Et jusqu’aux nouvelles comiques, Héloïse de Marcel Aymé
par exemple, renouvelant sur le mode burlesque le mythe de
l’échange des sexes hérité de Tirésias, c’est bien du corps et de ses
maladresses que l’on rit. Le comique dit « de mots » lui-même paraît
lié aux accidents corporels de l’élocution (accents, redites, lapsus).
« Une gravité trop étudiée devient comique ; ce
sont comme des extrémités qui se touchent et
dont le milieu est dignité. »
LA BRUYÈRE, Caractères
Nombre de critiques l’ont noté, le comique est lié à la perturbation
d’un ordre, à la mise à mal d’une logique. Qu’il s’agisse de la fantaisie
verbale propre aux poèmes zutistes ou des chutes de la farce, le rire
naît d’un contraste entre une attente insatisfaite et un événement
inattendu, incongru. On manifeste alors par le rire notre surprise
face à cette irruption de l’insolite. On pourrait qualifier ce
phénomène comique d’effet d’impertinence, au sens premier du
terme. On rit de ce qui manque de pertinence, comme la parodie
s’écarte sciemment de son modèle pour en rire. Les comportements
excessifs et théâtraux des personnages des Caractères de la Bruyère
dérogent ainsi aux règles élémentaires de l’harmonie classique et à la
norme de l’honnête homme. Le comique est en cela bien souvent un
moyen de signaler en creux une norme, une normalité, un naturel,
qu’exhibe le contraste entre le raisonneur et le bizarre moliéresques,
un Chrysalde et un Arnolphe pour prendre l’exemple de L’École des
femmes. Et si une des formes les plus efficaces du comique est fondée
sur l’autodérision, c’est peut-être parce que c’est l’estime de soi,
valeur des plus précieuses, que l’on maltraite. Ce comique, parce
qu’il traduit la conscience aigue de l’impertinence, et la maîtrise de
toutes ses données, révèle aussi la volubilité et la virtuosité de l’auteur
comique, et partant son pouvoir. Que l’on songe par exemple à
l’usage que fait Cyrano du contre-blason de son propre nez dans la
pièce de Rostand.
« Moi qui pourrais mordre, je ris. »
HUGO, « Hilaritas »
Mais cette notion d’impertinence permet d’embrasser un aspect plus
vaste du comique qui n’est pas nécessairement lié au rire. En effet, pour
qu’il y ait contraste, le comique appuie souvent sa mécanique sur des
jeux d’opposition et de conflit. Un fort et un faible, un petit et un
grand, un savant et un ignorant. Et ce rapport de force se fonde
souvent sur le défi : le rire est bien souvent voisin de l’audace, du
risque, et confère au comique une position de surplomb
immédiatement ressentie. Le comique, on l’a souvent dit, est aussi un
mode de transgression des normes sociales et morales. Les rires les plus
puissants proviennent précisément de ce dont on ne doit pas rire, ni
même parler, le comique se faisant libérateur et contestataire dans le
même élan. Le rapport maître-valet, vagabond-policier est fondateur
d’un comique d’impertinence, au sens social cette fois-ci.
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Curieusement, si le rire rappelle la norme, il contribue bien souvent à
la questionner avec la violence politique de la satire ou du pamphlet.
Les cabales dont Molière fut la cible l’établissent sans conteste. Les
auteurs du théâtre de l’absurde lieront paradoxalement ce comique
contestataire au tragique : tous deux reflètent avec acuité l’insignifiance
de l’homme et du monde, mais le traduisent par des voies différentes,
le sens de la dérision pour le premier du dérisoire pour le second.
« Dorante. - Vous croyez donc, Monsieur Lysidas,
que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les
poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont
des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? »
MOLIÈRE, La Critique de l’école des femmes
S’il traduit un affrontement, le comique est toujours par définition
le fait du groupe. Il suppose une relation triangulaire, la victime du
comique, celui qui le révèle et l’établit avec autorité et celui qui rit,
mais trouve son expression la plus nette dans le rire collectif,
notamment celui que permet le théâtre. Le comique retrouve ici sa
dimension politique puisqu’on rit en commun et qu’on établit donc
ensemble les normes du risible. Mais le comique n’est pas
nécessairement une arme qui se fonde sur l’humiliation. Pour
reprendre les analyses de Patrice Pavis dans son Dictionnaire du
théâtre, ce rire de réparation est indissociable d’une forme
d’optimisme. Le comique est aussi, dans la comédie (et elle est
finalement aussi l’envers de la tragédie pour cette raison), une lecture
du monde fondée sur la domination de ses accidents. Pavis écrit à
son propos qu’« il centre l’action autour de conflits et de péripéties
qui témoignent de l’inventivité et de l’optimisme humains face à
l’adversité ». La comédie se finit bien, les obstacles ont été levés. Le
rire est aussi un rire de soulagement, certes généralement face à un
accident physique qu’on identifie comme indolore, mais également
du fait du triomphe de la vie et de la volonté des hommes. Le
comique est le miroir du rire, qui est lui-même, comme le
rappelaient les rieurs de la Renaissance, la marque de notre
humanité.
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EXERCICES
• On pourra ainsi débuter la réflexion par une étude lexicale
en confrontant dictionnaires et perception personnelles. En
effet, le mot comique n’a plus aujourd’hui le sens qu’il pouvait
avoir au XVIIe siècle – la référence au théâtre s’est totalement
perdue -, et si sa dimension « littéraire » a traversé les siècles
(un comique est toujours un artiste dont la performance est
théâtrale, l’adjectif comique est aujourd’hui généralement pris
en mauvaise part ou rarement employé. On pourra en parallèle
se demander de manière empirique qui ou ce qui provoque
aujourd’hui le rire, mettant ainsi en lumière un rire historique
(les limites du rire toléré ont probablement évolué) et.ou
générationnel (ce qu’il est nécessairement) voire social. Cette
approche sera aussi l’occasion d’établir une typologie des
situations qui suscitent le rire à partir des occasions nombreuses
où celui-ci se produit. On pourra à cette occasion définir
différents types de rires, du fou rire au sourire ou au rire amer.
• Ce parcours comique pourra ensuite se tourner vers des
oeuvres littéraires ou artistiques destinées à faire rire. C’est en
effet une de raisons qui pousse les hommes à créer : amuser,
divertir, voire dans les cas les plus aboutis susciter un rire franc
de la part d’un lecteur ou d’un spectateur. Un des aspects
régulièrement évoqué dans les anthologies du comique est le
cinéma burlesque. Aujourd’hui, les comédies occupent les
places les plus enviables du box-office et les plus grands succès
du cinéma ont régulièrement été le fait du cinéma comique. Les
films de Chaplin sont considérés comme des oeuvres majeures.
À partir de recherches sur les auteurs burlesques, leur place
dans l’histoire du cinéma et leurs procédés caractéristiques, on
pourra notamment étudier de quelle façon le rire et les larmes
s’équilibrent (dans The Kid par exemple) ou comment le corps
(et le costume) apparaît comme une composante majeure d’un
cinéma qui longtemps ne parla pas et imagina des héros aux
visages impassibles, ou comment bien souvent les burlesques
font rire de qui n’est pas drôle (blessures physiques, misère
sociale, faim, tyrannie).
On l’a vu, le comique a trouvé au théâtre un de ses modes
d’expression privilégiés, sans doute parce qu’il est au confluent
de toutes les formes comiques : visuelle, verbale, corporelle,
collective. On pourra inviter les élèves à rechercher les
différentes formes du comique théâtral, de la farce et la
commedia dell’arte qui recherchent un rire franc et immédiat, en
usant d’un comique du « bas » corporel du masque et des
personnages-types à la grande comédie moliéresque qui
recherche à critiquer (plaire et instruire) par des moyens plus
subtils un caractère ou une classe sociale jugés déviants ou à la
satire sociale grinçante des comédies de Musset ou à la comédie
« absurde » d’un Ionesco. On pourra également rendre les
élèves attentifs à la défiance des critiques et penseurs à l’égard
des formes comiques en se fondant sur des textes de Boileau, la
Critique de l’école des Femmes ou des textes condamnant la
comédie en général. Les travaux d’écriture pourront s’orienter
vers la rédaction d’une scène comique mêlant les différentes
approches (langage et corps, avec une attention particulière
accordée aux didascalies et aux types de personnages qui
s’affrontent) mais aussi d’un dialogue entre le metteur en
scène et ses comédiens ou un autre metteur en scène au sujet
des procédés (jeu, intonations, gestes, décor, costumes) à mettre
en oeuvre pour souligner le comique d’une scène (ou au
contraire l’atténuer), scène qui sera choisie au préalable.
• Si le comique est bien souvent lié à un jeu avec une norme
que l’on détourne pour (en) faire rire, la pratique de la parodie
est une technique très souvent employée. Elle permet en effet à
la fois une connivence intellectuelle liée à la reconnaissance du
modèle mais aussi une admiration liée à la virtuosité de
l’imitation détournée. Les procédés usuels de la parodie sont
l’imitation d’un texte de genre élevé avec des procédés
(langagiers, syntaxiques) visant à le dénigrer ou au contraire un
décalage lié au choix d’une tonalité élevée pour évoquer une
réalité triviale. Ce décalage entre registre et sujet peut construire
par exemple à réécrire un texte élégiaque sur un sujet trivial
(« Rue Paul Verlaine » de Queneau) ou encore un texte au
ramenant un sujet tragique à une situation et un lexique banals
(« Le Cid » de Georges Fourest). Ce type d’exercice suppose au
préalable une analyse précise des procédés d’écriture du texte
de départ et un choix lucide de ceux à employer pour que la
parodie atteigne son but de manière efficace. Les réécritures en
Comme l’ensemble des anthologies évoquées plus haut le suggèrent, il n’existe pas de définition ultime
et unique du comique. Ce dernier pourra donc être approché par l’intermédiaire de formes variées, qui
confrontées les unes aux autres, révèleront les aspects majeurs du comique : le contraste et le jeu.
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LE COMIQUE
général, si elles ne se servent pas explicitement d’un modèle
noble pour se nourrir de sa portée, de sa tonalité et de son
autorité ont bien souvent une dimension impertinente, présente
dès l’origine, Rabelais ou les fabliaux parodiant par exemple les
romans de chevalerie. Le jeu sur la parodie peut enfin conduire à
un travail sur les formes, poétiques par exemple, dont le
détournement peut aussi créer des effets comiques : on peut
citer ici l’exemple du sonnet inversé « Le crapaud » de Tristan
Corbière ou du sonnet sans « e » de Georges Perec inspiré des
« Chats » de Baudelaire.
• Un des derniers aspects du comique qui peut être envisagé
est celui du comique polémique, du comique qui dénonce et
attaque. La pratique du pamphlet ou de la satire exige tout
d’abord la recherche d’un sujet susceptible de créer une
controverse. Qu’il s’agisse d’une personne, réelle ou imaginaire,
d’une oeuvre ou d’un problème de société, on aura recours de
manière plus ou moins pertinente à l’antiphrase et à l’ironie, à
l’attaque ad hominem, à la caricature, à l’invective, à l’hyperbole,
aux comparaisons dévalorisantes, à des exemples ridiculisant
l’adversaire. Ce type de texte multiplie souvent les procédés
oratoires qui permettent de créer une connivence avec le
lecteur, que celui-ci soit pris à partie explicitement ou sous la
forme d’interrogations oratoires. Les élèves ne devront pas
perdre des yeux que l’objectif premier est bien de rire et de faire
rire de quelqu’un ou de quelque chose, et que la valeur d’un texte
ne se mesurera pas à leur capacité à faire ressentir leur révolter
mais plutôt à celle d’amuser le lecteur, toujours bienveillant à cet
égard.
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ALPHONSE ALLAIS,
MARCEL AYMÉ,
EUGÈNE IONESCO
3 Nouvelles
Comiques :
Un drame bien
parisien - Héloïse -
Pour préparer
un oeuf dur
(2007). Lecture accompagnée
par Stéphane Chomienne, 144 p.
Collection La Bibliothèque
Gallimard (n° 195). 3,90 €
Cette anthologie de récits
comiques (les textes d’Allais
de d’Ionesco font cependant
la part belle au dialogue)
offrent trois façons différentes
d’appréhender le phénomène
comique. Ces textes brefs
et peu connus révèlent avec
efficacité la fantaisie langagière
et l’humour virtuose d’Allais
autour des disputes et des
quiproquos au sein d’un
couple, le sens de l’étrange
d’Aymé, qui évoque les
métamorphoses nocturnes
d’un homme marié en femme
séduisante, et l’incongruité
du quotidien grâce à un texte
de Ionesco fondé sur une
recette de cuisine qui conduit à
un double délire verbal, narratif
et théâtral. Les trois textes
rappellent aussi que le comique
se nourrit autant de situations
apparemment banales que
d’allusions aux domaines
indicibles (le corps, la sexualité,
la banalité). Le groupement
est accompagné d’un appareil
théorique mettant en lumière
les spécificités du comique.
COLLECTIF(S)
Le Comique
(2002). Anthologie constituée
et lecture accompagnée par
Jean-Charles Chabanne , 280 p.
Collection La Bibliothèque
Gallimard (n° 99). 4,90 €
L’ouvrage constitue une
approche très complète
des modulations historiques
du comique par l’intermédiaire
d’un grand nombre d’extraits
de textes, répartis par périodes,
du comique carnavalesque du
Moyen-Age et de la Renaissance
au comique « tragique »
de la dérision au XXe siècle,
en passant par le rire satirique
et spirituel du classicisme
ou du rire des jeux de langage
et de formes caractéristique
de la fin du XIXe siècle ou au
surréalisme. La soixantaine
d’extraits du recueil, de Rabelais
à Desnos mettent délibérément
l’accent sur les genres narratifs,
argumentatifs et poétiques,
le comique au théâtre étant
généralement largement traité
par ailleurs. De nombreuses
invitations à parcourir des
pièces comiques y figurent
cependant. Chacun des
regroupements est accompagné
de synthèses critiques sur
chacun des âges du comique
et ses formes spécifiques
(comiques ludique, spirituel,
épique, polémique, tragique),
ainsi que d’exercices variés.
Le Rire en poésie
1981. Présenté par Jacques
Charpentreau, 176 p. Collection
Folio Junior en Poésie (n° 920)
(1998) 6,20 €
Cette anthologie réunissant
des auteurs aussi divers que
Racine, Queneau ou Apollinaire
invite à chercher le comique
et le ludique dans la poésie
et répartit le comique poétique
selon sept chapitres et autant
d’aspects : les jeux verbaux,
les personnages insolites, la
poésie animalière, l’humour,
l’épigramme, l’épitaphe et le
pastiche. L’ouvrage fait la part
belle aux auteurs contemporains
et agrémente chacune des
facettes du rire poétique
d’exercices en lien avec celles-ci.
OLIVIER MONGIN
De quoi rire ?
(2007), illustrations de Lionel
Koechlin, 72 p. Collection
Chouette! Penser. 10,00 €
Invitant à prendre en compte
tous les aspects du comique
et du risible, celui des situations
de la vie courante comme
des oeuvres littéraires, celui de
la défiance et de la complicité,
le texte éclaire de l’apport des
philosophes ou de l’approche
des comiques contemporains les
différents versants du comique.
Cet ouvrage se présente comme
une réflexion en mouvement,
une invitation aérée et ludique
offerte aux plus jeunes à
s’interroger sur ce qui fonde
notre rire.
CHRISTOPHE MORY
Molière
(2007), 400 p. Collection Folio
biographies (n° 22). 6,60 €
Cette biographie évoque,
notamment grâce à de
nombreux extraits de mémoires
ou de pièces, ainsi que de
détails parfois méconnus,
l’ascension et le triomphe
de Molière acteur et auteur
par et pour le comique. Jeune
homme épris du théâtre et
du rire, il parviendra à imposer
un genre neuf à un public large,
sa verve et son jeu comiques
touchant aussi bien le parterre
et le roi.
Commentaires
Bonsoir, je vous invite à venir découvrir mon blog consacré au cinéma.Pascal Djemaa.
pascaldjemaa.over-blog.fr
tro long a lire